Les études sur lesquelles s’appuie le gouvernement pour faire évoluer la législation sur la PMA sont toutes militantes, dénoncent plusieurs pédopsychiatres.
Les études invoquées à longueur de séances à l’Assemblée nationale pour justifier l’ouverture de la PMA à deux femmes ont toutes été réalisées à des fins militantes, et leurs résultats sont biaisés. C’est ce qu’affirment plusieurs psychiatres de renom, parmi lesquels le Dr Pierre Lévy-Soussan, directeur du Centre de consultation médico-psychologique filiation de Paris (COFI-CMP) et ancien membre du Conseil d’orientation de l’Agence de Biomédecine. Auditionné le 5 septembre par la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de bioéthique, il a alerté celle-ci sur ce point, comme il l’avait déjà fait en novembre 2018 devant la Mission d’information sur la révision de la loi. Ses propos, associés à ceux d’autres professionnels, jettent le trouble, tant les tenants du projet au Parlement répètent, en s’appuyant exclusivement sur ces études, que « tout va bien » pour des enfants conçus par PMA et élevés par deux femmes, voire « mieux » que dans des couples composés d’un père et d’une mère.
« Réalisées pour la plupart dans le monde anglo-saxon, explique le Dr Lévy-Soussan, ces études ont toutes été conduites avec un objectif militant : montrer que tout va bien pour les enfants accueillis par un couple de même sexe. » Et ce, avec un clair objectif politique : influencer les esprits et modifier la législation. Cette motivation politique a évolué avec le temps. Initialement destinées à transformer la modalité de garde d’enfants d’un couple séparé dont l’un des époux avait révélé des tendances homosexuelles, ces études ont ensuite servi, à partir des années 1980, à soutenir la légalisation des unions de même sexe, puis l’adoption et la PMA. Largement relayées par la presse, ces études nombreuses commettent toutes des fautes quant à la méthode scientifique, quand elles ne sont pas complètement fallacieuses.
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