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Onfray: « Je veux que les hommes soient des hommes, les femmes des femmes et les enfants des enfants »


À l’occasion de la sortie de deux de ses livres: Grandeur du petit peuple (Albin Michel) et Le Chemin de la Garenne (Gallimard), Michel Onfray s’est rendu chez REACnROLL, la webtélé des mécontemporains. Causeur vous propose de lire un extrait de l’intervention.

 

L’intégralité de l’émission est disponible sur REACnROLL (5€ par mois). Lors de leur échange, le plus prolifique des penseurs est interrogé par Elisabeth Lévy sur la masculinité. Il évoque alors son père.

 

Verbatim

Elisabeth Lévy. J’observe qu’il y a une autre chose que le catholicisme qui vous a formé, c’est votre détestation de la testostérone. Vous faites dans l’un de vos livres le récit de ce qu’est une enfance au milieu hommes, des odeurs d’hommes, etc. J’avais trouvé cela très bien vu. Mais j’ai peur que vous jetiez le bébé de la masculinité avec l’eau du bain.

Michel Onfray. Pas du tout ! Je veux que les hommes soient des hommes, les femmes des femmes, les enfants des enfants, et les adultes des adultes. Mais cela ne veut pas dire qu’un homme doit être ce que je déciderais : la testostérone, le football, l’apéritif, l’anisette, la chasse, la pêche, la grossièreté, la vulgarité, le fait de ne pas voir souvent la douche, etc. Mon père était un « vir » au sens romain, je ne l’ai jamais entendu dire une grossièreté, dire une méchanceté sur autrui, il travaillait, il supportait, ne se plaignait jamais, alors qu’on est aujourd’hui dans une génération de geignards : « mes ancêtres, ma couleur, ma religion, mon sexe ! »

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