« Nous vous demandons instamment, Monsieur le Président de la République, qui êtes le garant de l’unité de la Nation, d’inviter le gouvernement à ne pas poursuivre coûte que coûte ce projet ».
Nous faisons partie de cette catégorie de la société à laquelle l’adage populaire associe la sagesse à nos années : celle des Anciens.
Nos vies nous ont amenés à être les témoins de temps, d’évènements, de moments où la France était confrontée à l’adversité, gravement désunie, et même où son existence était en danger. Les responsabilités qui étaient les nôtres, les engagements que nous avons pris, ont pu faire de nous des acteurs, des décideurs dans ces heures délicates, cruciales ou tragiques.
Aujourd’hui, à travers cette pandémie qui dure, ses effets sociaux désastreux pour grand nombre de nos concitoyens, ses conséquences économiques tragiques pour le présent et plus encore pour l’avenir, c’est toute la Nation qui est confrontée à une crise, à des défis, à des dangers.
Nous savons d’expérience combien en de telles circonstances, il est primordial de privilégier tout ce qui contribue à l’unité de la Nation et de se concentrer sur ce qui nous permettra un de ces vigoureux rebonds dont notre Histoire est riche.
En ces moments si particuliers, il faut se recentrer sur l’essentiel, et la poursuite du processus législatif concernant des aspects fondamentalement délicats de bioéthique trouble profondément une partie importante de nos concitoyens et de nos élus. C’est ce que viennent de montrer les votes contradictoires de nos deux assemblées parlementaires représentatives. Leurs débats et leurs votes attestent qu’il n’y a pas de consensus sur ces questions de société, mais risque de fracture, de division et d’affaiblissement de la cohésion nationale.
Devant ce constat préoccupant, nous vous demandons instamment, Monsieur le Président de la République, qui êtes le garant de l’unité de la Nation, d’inviter le gouvernement à ne pas poursuivre coûte que coûte ce projet.
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