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Ludovine de la Rochère : « La loi Taubira est non conforme à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant »


À l’occasion de l’anniversaire des trente ans de la signature de la convention internationale des droits de l’enfant, la présidente de la Manif pour tous revient pour L’Incorrect sur les difficultés juridiques que posent les bouleversements actuels de la parenté.

 

Nous célébrons aujourd’hui le trentième anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Pensez-vous que les lois sociétales depuis 2013 entrent en contradiction avec cette convention, notamment avec son septième article qui défend pour les enfants « le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux » ?

 

Oui, la contradiction est complète, et on peut estimer que la loi Taubira est non conventionnelle, qu’elle est non conforme à la convention internationale des droits de l’enfant. Tout cela alors que les conventions sont des normes supérieures auxquelles les lois nationales doivent être conformes. La loi Taubira elle-même est entachée sur un plan juridique. Bien entendu, tout ce qui est dans la loi de bioéthique et notamment la PMA sans père – la PMA post-mortem et la GPA suivront – entre en complète contradiction avec la CIDE. Le gouvernement fait par conséquent preuve d’une hypocrisie sans précédent, il se joue des Français. Il pense qu’ils ne comprennent pas l’article 7 où il est bien question de ceux dont l’enfant est né, son père et sa mère.
Les promoteurs de la PMA sans père font semblant de ne pas le comprendre. Le droit international impose d’interpréter un texte en fonction des intentions de son rédacteur. En 1989, le délire du concept de « parents sociaux » n’existe pas, les parents désignent bien, et sans aucun doute, le père et la mère

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