Reportage : Habitués à rencontrer beaucoup d’indifférence sur le sujet de l’extension de la PMA, les militants de la Manif pour tous cherchent avant tout à maintenir le sujet présent.
« Les voix qui crient dans le désert, c’est nous », s’amuse Emmanuel, 40 ans, peinant à accrocher l’intérêt des passants. Il fait partie de huit militants de la Manif pour tous se relayant sur le seul marché du centre-ville de Metz le dimanche 1er décembre matin, à la fréquentation plutôt bourgeoise, à côté de l’église Sainte-Thérèse. Postés à ses entrées, ils tendent des tracts d’invitation à manifester le 19 janvier à Paris « contre la PMA sans père et la GPA ». Ils étaient la veille à l’entrée de la principale artère commerçante de la ville.
« Les milieux urbains sont les pires endroits pour mobiliser. Les gens sont déracinés. Tout le monde est progressiste », reconnaît ce militant de la première heure, regrettant le peu de répondant. Alors, il adapte son objectif : « Mon but est surtout que les gens sachent que ce n’est pas fini. Beaucoup croient que la loi est passée, que le débat est clos, même les opposants », constate-il, dégoulinant sous la pluie, qui ne cesse de tomber depuis le début de la matinée.
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