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En dix ans, quatre fois plus de GPA au Royaume-Uni. La pratique se banalise.


Outre-Manche, la GPA est légalement « altruiste », mais c’est surtout un marché qui ne cesse de croître, occultant l’envers du décor.

En dix ans au Royaume-Uni, les ordonnances parentales, qui transfèrent la filiation légale de la mère porteuse à la mère d’intention, ont été quatre fois plus nombreuses. Le rapport de l’Université du Kent et l’association My Surrogacy Journey, qui accompagnent les différents partenaires, recensent 413 GPA en 2020 contre 117 en 2011. Les deux tiers des parents d’intentions sont des couples hétérosexuels entre 30 et 40 ans. Aucun doute, la pratique se banalise.

Conte de fée et déni de réalité

Une banalisation qui se nourrit de récits. Ceux de stars bien sûr, mais désormais aussi ceux de femmes plus simples comme celui de Fran qui explique : « Je veux faire connaître mon histoire pour montrer aux autres que des femmes normales et réelles s’en sortent et ramènent leur propre bébé à la maison ». Et à l’heure d’un « féminisme intégral », elle ajoute : « Je ne peux pas imaginer une meilleure façon pour les femmes de donner du pouvoir aux femmes ».

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