La loi bioéthique intervient dans un moment où les biotechnologies nous ouvrent de plus en plus de possibilités. Il faut veiller à ce qu’elles soient toujours au service de l’Homme, par Jeanne Emmanuelle Hutin.
Le Sénat a modifié en profondeur la loi bioéthique votée par l’Assemblée Nationale. Ce rebondissement montre que les mesures phares de cette loi ne font toujours pas consensus.
Le Sénat n’a pas adopté l’ouverture de la PMA aux femmes seules ou en couple ni la transcription automatique à l’état civil de l’acte de naissance des enfants nés de GPA à l’étranger. Il a aboli la détresse psychosociale pour l’interruption médicale de grossesse. Il a interdit la modification du génome des embryons humains et les embryons chimériques…
Mais le Sénat va dans le même sens que l’Assemblée Nationale : refus de trier les embryons en fonction de leur caractère génétique ; extension du diagnostic préimplantatoire (HLA) multipliant les embryons en vue du bébé médicament ; gamètes artificiels, extension du délai de recherche sur l’embryon…
Lire la suite sur le site de Ouest France