Le projet de loi bioéthique revient à l’Assemblée Nationale cette semaine. Il en est déjà à sa troisième navette parlementaire mais n’a pas permis d’aller au fond des graves questions.
Entouré de silence médiatique, le projet de loi bioéthique revient à l’Assemblée Nationale cette semaine. Alors que les Français, à la joie de retrouver la vie normale, regardent ailleurs. Pourtant, face aux possibilités vertigineuses des biotechnologies, ces débats les concernent au premier chef.
Il s’agit au fond de savoir comment utiliser ces découvertes tout en respectant la dignité de la personne humaine. Peut-on se lancer dans tous les possibles sans s’imposer de limites ? Alors que la pandémie nous rappelle notre fragilité et que l’on se mobilise pour protéger l’environnement et la biodiversité, combien devrions-nous être plus soucieux encore de l’espèce humaine.
Des sujets différents
Mais ce projet de loi qui en est déjà à sa 3e navette parlementaire, n’a pas permis d’aller au fond des graves questions. Car il mélange des sujets de nature trop différente : politique avec l’ouverture de la PMA aux femmes seules ou en couples ; anthropologique et juridique en réduisant la filiation à une construction sociale avec la double filiation maternelle et l’interdiction du lien de filiation paternel ; administratif avec des organismes nouveaux, comme une agence s’occupant aussi de la procréation.
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