Trente-deux mères porteuses cambodgiennes, accusées de trafic d’êtres humains pour le compte de couples chinois, ont été libérées sous caution contre la promesse de ne pas vendre leur enfant, a-t-on appris jeudi auprès des autorités locales. « Elles ont accepté de ne pas vendre les bébés et vont les élever », a déclaré à l’AFP un responsable du comité cambodgien contre la traite des êtres humains au ministère de l’Intérieur.
« Si elles rompent cet accord, elles encourent une peine d’au moins quinze ans de prison », a-t-il ajouté, précisant qu’elles avaient été libérées pour « des raisons humanitaires », la majorité d’entre elles étant enceintes. Le Cambodge interdit depuis 2016 le recours aux mères porteuses. Arrêtées en juin lors d’une opération de police à Phnom Penh, les jeunes femmes restent inculpées et devront faire face à un procès.