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Paris, le 9 avril 2021

Communiqué de presse

Derrière le rejet de l’euthanasie, il y a un plébiscite pour la solidarité intergénérationnelle et la dignité de toute vie humaine

À l’heure où la société est bousculée par la crise sanitaire, les réformes dites « sociétales » doivent être mises de côté sine die pour se concentrer sur la santé et amortir les conséquences économiques et sociales de la pandémie.

La nouvelle tentative de passage en force des militants radicalisés et acharnés s’est heureusement soldée par un échec. La mobilisation des professionnels de santé, des intellectuels, des parlementaires courageux et du tissu associatif a payé pour éviter le chemin de l’euthanasie. Quelle qu’en soit la forme, le contexte et le vocable associé, il s’agit bien d’un suicide et celui-ci est toujours un drame individuel et collectif. Rien ne peut le justifier. Et l’encourager pour certaines catégories de la population reviendrait à le banaliser, notamment auprès des jeunes, alors qu’ils sont particulièrement affectés et vulnérables en cette période de crise.

Pour répondre à la souffrance physique et psychologique, les réponses sont aujourd’hui bien connues.

Il y a tout d’abord les soins palliatifs pour soulager les malades, et ils sont efficaces, contrairement à ce que laissent entendre les partisans de l’euthanasie. Le plan annoncé il y a quelques jours par le gouvernement doit désormais se concrétiser lors de l’examen du PLFSS pour assurer le développement des soins palliatifs et en garantir l’accès à tous.

La famille et la solidarité intergénérationnelle est un autre facteur clé pour faire face à la détresse de la maladie et de la fin de vie. Premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables, la famille a un rôle décisif en la matière. Les enfants, devenus adultes, sont appelés à répondre présents pour entourer leurs grands-parents puis leurs parents dans la maladie ou le grand âge. C’est ce qui est vécu au quotidien par l’immense majorité des familles. C’est cette réalité vécue dans la discrétion qui explique le vent d’indignation et la grande souffrance suscitée par les mesures sanitaires qui ont conduit des malades et des personnes âgées à affronter l’épreuve de l’isolement prolongé pendant de longs mois.

Cette fraternité repose sur la famille, c’est-à-dire sur la filiation. Cet attachement très fort des Français à la famille explique qu’une écrasante majorité d’entre eux (plus de 80%) estime que les enfants nés par PMA doivent continuer à avoir les mêmes droits que tous les enfants, et donc le droit d’avoir un père et une mère. Il est ainsi cohérent que 7 Français sur 10 réclament aujourd’hui l’abandon du projet de loi bioéthique et de ses mesures polémiques et clivantes comme la PMA sans père et la facilitation du recours à la GPA par la possibilité d’une reconnaissance de la filiation d’intention.

« La large mobilisation des intellectuels, des professionnels de santé, des parlementaires et du tissu associatif a permis de faire échouer la proposition de loi Falorni en faveur de l’euthanasie. C’est une bonne nouvelle, mais il faut rester vigilants, car la pression d’une poignée de militants est forte. Ils n’hésitent pas à tordre le cou à la réalité en faisant croire que l’euthanasie serait le seul remède à la souffrance. Cette rhétorique est une manipulation qu’il faut dénoncer fermement. C’est la même méthode qui est utilisée pour briser la filiation et affaiblir la famille en cherchant à faire croire que c’est l’amour qui porte les revendications de PMA sans père et de GPA. C’est une manipulation dont les Français ne sont pas dupes. Au fil du processus parlementaire, l’opposition au projet de loi bioéthique est de plus en plus importante. Elle fait d’ailleurs écho aux votes des Français lors des États généraux de la bioéthique 2018 qui ont été méprisés par le gouvernement » souligne Ludovine de la Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Le parallèle ne s’arrête pas là entre ces questions de bioéthique que sont la fin de vie et la filiation. Les militants de l’euthanasie ne cessent de justifier cette pratique par le fait qu’elle est autorisée dans d’autres pays. C’est la même chose avec la PMA sans père et la GPA. « Or la dignité des femmes et des enfants n’a pas de frontière. Ce qui est indigne et intolérable en France l’est tout autant dans d’autres pays. C’est pourquoi nous appelons à l’abolition universelle de la GPA » poursuit-elle.


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