Image - Après les incohérences grammaticales, les féministes confondent genre et sexe.   La langue française a la dent dure / L’Obs : « Le masculin l’emporte sur le féminin » : et si les féministes arrêtaient la grammaire ?

Après les incohérences grammaticales, les féministes confondent genre et sexe. La langue française a la dent dure / L’Obs : « Le masculin l’emporte sur le féminin » : et si les féministes arrêtaient la grammaire ?


LE PLUS. Le masculin doit-il toujours l’emporter sur le féminin ? En grammaire, chaque écolier l’intègre au cours de sa scolarité. Des associations féministes ont décidé d’en finir avec cette règle et demandent le retour de « la règle de proximité ». Une aberration pour notre blogueuse, passionnée de mots.

Nous sommes en 2012, dans le pays des droits de l’homme et de la femme. L’égalité entre les sexes étant enfin acquise, les féministes s’ennuient ferme. L’une d’entre elles a alors l’idée de sortir un vieux dossier(je pèse mes mots) appelé « règle de proximité ». Et d’ajouter, devant l’assistance médusée : « désormais l’adjectif s’accordera avec le nom le plus proche » !

Ironie mise à part, cette scène est bien réelle. Des associations féministes ont décidé de faire de ce point de grammaire leur nouvelle croisade égalitaire-à-terre. Au point de faire circuler une pétition et d’aller manifester le 6 mars prochain.

Une nouvelle contradiction

Ce n’est pas la première fois que les féministes se mêlent de la langue, qu’elles ont déjà bien pendue. Tout a commencé dans les années 80, avec la féminisation systématique des noms de métiers, donnant lieu, pardonnez l’oxymore, à de belles atrocités, telles que « professeure », « doctoresse » ou « préfète », non encore totalement tranchées.

Or, en la matière, le mieux est souvent l’ennemi du bien. Préférée à « mairesse », « la maire » entraîne, à l’oral, une confusion avec « la mère », renvoyant illico l’édile à sa destinée biologique. À fortiori si c’est la maire de Longjumeau ! Plus récemment, Roselyne Bachelot a préconisé la suppression de la case « Mademoiselle » sur les documents administratifs. Une « discrimination » qui fait pourtant l’affaire de plus d’une femme, flattée qu’en société, on lui donne du « Mademoiselle » quand elle est déjà « Madame » !

Quant à la règle d’accord dont il est question ici, elle remonte au Moyen Âge, période, comme chacun sait, particulièrement propice à l’épanouissement des femmes…

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Source : 
Par Sandrine Campese Auteur, coach en orthographe
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/341359-le-masculin-l-emporte-sur-le-feminin-et-si-les-feministes-arretaient-la-grammaire.html

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