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[COMMUNIQUE] Questions autour des réponses de l’ONU à l’exploitation des femmes


Tous nés d’un homme et d’une femme

COMMUNIQUE DE PRESSE

Questions autour des réponses de l’ONU
à l’exploitation des femmes

La session 2017 de la Commission de la condition de la femme de l’ONU va-t-elle omettre de traiter les nouvelles formes d’exploitation de la femme ? Production et transfert d’ovocytes, gestation pour autrui, vente de lait maternel, etc… sont pourtant en plein développement.

C’est en sa qualité d’organisme consultatif auprès de l’ECOSOC (Comité des droits économiques, sociaux et culturels), principal organe exécutif de l’Assemblée générale des Nations Unies, qu’une délégation de La Manif Pour Tous Tous participe à la session annuelle de la Commission de la condition de la femme qui se tient actuellement au siège des Nations Unies à New York (13 au 24 mars). Le thème de cette année est « L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en évolution ». Emmenée par Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, la délégation participe également aux conférences et débats. La délégation rencontre de nombreuses ONG lors de rendez-vous ou d’événements satellites. Alors que les interventions en séances plénières portent largement sur les discriminations à l’égard des femmes, en particulier sur le plan professionnel, les nouvelles formes de violences et d’exploitations – telles que l’exploitation procréative – qui connaissent actuellement un développement fulgurant, ne sont pas abordées.

L’urgence d’une mobilisation internationale
En participant à ce sommet mondial de premier plan, le mouvement montre une nouvelle fois sa capacité à s’impliquer efficacement dans les combats majeurs qui sont les siens autour de la famille, de l’intérêt supérieur de l’enfant et de la dignité de l’homme et de la femme. La question de la place des femmes dans la vie professionnelle est essentielle tant la situation de la femme nécessite des mesures urgentes et majeures. En effet, comme l’exposé de la situation pays par pays au cours de cette session le démontre, la discrimination et l’exploitation de la femme dans le monde est plus alarmante que jamais.

Dénoncer sans tabou les nouvelles formes d’exploitation des femmes
Hélas, en dépit des scandales de ces dernières années avec les découvertes d’ « usines à bébés » au Népal, au Nigéria, en Thaïlande…, les débats de la session attestent d’un retard considérable de la Commission de la condition de la femme sur les nouvelles formes d’exploitation : l’instrumentalisation de la capacité reproductive de la femme, notamment par la production et le transfert d’ovocytes, la gestation pour autrui, la vente de lait maternel – ne sont toujours pas traitées lors de cette session 2017 !

Vers une réponse concertée des ONG
« Un enjeu majeur est pour le moment totalement mis de côté » explique Ludovine de La Rochère. « Cependant, comme La Manif Pour Tous, des ONG de nombreux pays, dénoncent l’absence criante de ce sujet. Elles insistent en particulier sur la similitude des processus et réseaux d’exploitation sexuelle et d’exploitation reproductive » poursuit-elle. La Manif Pour Tous profite de cette semaine à New York pour rencontrer les responsables des principales associations féministes mondiales au sujet de ce combat pour la dignité de la femme. La Manif Pour Tous a obtenu le statut d’organisme consultatif auprès de l’ONU en juillet 2016. Déjà fortement engagé auprès des institutions européennes, le mouvement social peut ainsi poursuivre son travail à l’international. « Il faut continuer et amplifier notre travail d’influence et quoi de mieux pour cela que d’être au cœur de l’ONU ? » conclut Ludovine de La Rochère.

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